Publié le Laisser un commentaire

L’Abeille Noire de Provence : Une Espèce Disparue

Abeille noire de Provence sur fleurs de fenouil ? Non c'est une Buckfast

Introduction : Une Abeille Historique Qui a Disparu

Autrefois abondante en Provence, l’abeille noire (Apis mellifera mellifera) a disparu de la région dans sa forme pure. Malgré des initiatives telles que le conservatoire de Porquerolles, les efforts pour préserver cette sous-espèce adaptée au climat méditerranéen se sont malheureusement soldés par un échec. Ce constat de disparition a conduit les apiculteurs et les sélectionneurs à s’orienter vers d’autres écotypes comme l’abeille Buckfast, une alternative qui peut être adaptée aux conditions provençales.

Pourquoi l’Abeille Noire de Provence n’a pas Survécu ?

1. Hybridation et Concurrence Génétique

L’abeille noire a subi une hybridation rapide due à la présence d’abeilles importées, qui a dilué sa génétique unique. Aujourd’hui, il est n’est plus possible de retrouver des colonies pures d’abeilles noires en Provence.

L’importation d’abeilles en Provence a commencé au début du XXe siècle, lorsque les apiculteurs ont cherché à introduire des lignées plus productives ou résistantes pour améliorer leur rendement. Cela s’est intensifié dans les années 1950-1970, avec l’essor de l’apiculture moderne et la volonté d’augmenter la production de miel pour répondre à une demande croissante.

La Buckfast a notamment été introduite dans les années 1970-1980 en Provence, reconnue pour sa résistance aux maladies et ses capacités de production de miel élevées. À cette époque, la génétique de l’abeille noire provençale a commencé à se diluer, car les abeilles importées se croisaient avec les colonies locales. Depuis lors, des abeilles italiennes (Apis mellifera ligustica), carnioliennes (Apis mellifera carnica), caucasiennes (Apis mellifera caucasica) et d’autres lignées hybrides sont également devenues courantes dans les ruches de la région.

Ces importations, bien qu’avantageuses pour certains aspects de la production, ont contribué à l’hybridation rapide et au déclin de l’abeille noire provençale, qui a finalement disparu dans sa forme pure.

Pour les profanes en apiculture. Il faut indiquer que les faux-bourdons sont vagabonds. Ils se déplacent de ruches en ruches et sont capables ainsi de parcourir des dizaines de kilomètres. Quand aux reines dont la fécondation à lieu en vol leurs capacités à parcourir de longues distances se passent de commentaires. Par conséquent même si reines et faux bourdons ont dans leur immense majorité tendance à fréquenter des congrégations de mâles proches de leur ruche d’origine (environ 3km) il est absolument illusoire de penser ou croire qu’en Provence maintenir un écotype pur d’abeilles soit possible. A plus forte raison quand celui ou celle qui prétend le faire ne pratique pas d’insémination instrumentale ou ne dispose pas à fortiori d’une ile vierge suffisamment isolée du continent pour le faire…

2. Échec des Initiatives de Préservation, comme le Conservatoire de Porquerolles

En 2004 le conservatoire de Porquerolles a tenté de préserver des populations d’abeilles noires, mais implanter des colonies d’une génétique pure issues du continent était déjà de l’ordre de l’impossible. Les efforts sur le contrôle des métissages et des conditions environnementales peu favorables ont malheureusement conduit à l’échec de cette initiative malgré la volonté et la qualité certaines des acteurs de ce projet.

3. Changements Environnementaux Défavorables

La réduction des habitats naturels, l’usage de pesticides, et les parasites comme le varroa ont contribué à affaiblir les colonies d’abeilles noires.

L’Abeille Noire de Provence Aujourd’hui : Mythe ou Réalité ?

Bien que la disparition de l’abeille noire en Provence soit largement entérinée, certains apiculteurs continuent de penser qu’ils peuvent proposer des abeilles noires « pures ». Cependant, il de notoriété publique qu’il s’agisse pas de véritables lignées d’abeilles noires provençales. En l’absence de méthodes de vérification génétique rigoureuses et dans un contexte où l’hybridation est omniprésente, il est raisonnable de penser que ces apiculteurs sont probablement mal informés quant à la pureté génétique de leurs colonies.

Dans le même esprit il nait ça et là d’autres initiatives de conservation ou préservation de l’abeille noire de Provence qui à l’aune de tout ce que j’ai pu lire ne prennent pas en compte les réalités biologiques et géographiques fondamentales.

L’Abeille Buckfast : Une Alternative Viable pour l’Apiculture Provençale

Face à la disparition de l’abeille noire, de nombreux apiculteurs en Provence se tournent vers notamment l’abeille Buckfast, une lignée croisée pour combiner adaptabilité, résistance et productivité. Sélectionnée par le frère Adam au monastère de Buckfast, certaines lignées spécifiques de cette abeille offre des caractéristiques précieuses pour l’apiculture provençale.

Noiristes contre Buckfasteurs : Une vraie dichotomie ?

Certains apiculteurs défendent une idée un nom à l’instar d’une religion. Les uns prétendant savoir mieux que le voisin ce qui bon.

Il me semble que que les éleveurs, sélectionneurs Buckfast devraient se réjouir qui puissent partout ou cela est et peu être une réalité de l’existence de conservatoires d’ecotypes d’abeilles endémiques et considérer comme de lourdes pertes la disparitions de celles-ci. Dans leur forme pure ces sous-espèces sont précieuses tant ce patrimoine génétique est utile à notre travail.

Il me semble également que les éleveurs, sélectionneurs, défenseur “d’abeilles noires” qui souvent font un travail remarquable quand à la protection et réhabilitation de zones naturelles, devraient prendre acte des réalités comme la plupart des professionnels et amateurs l’on fait. Pour ce qui est de la réhabilitation d’apier et pierre, des ruches en pailles, en roseaux ou en tronc il est certain que initiatives bucoliques plaisent aux badeaux mais en aucun cas il ne s’agit de préservation ou d’un quelconque avenir pour les abeilles.

Pourquoi certaines lignées Buckfast Sont-elles Adaptées à la Provence ?

  1. Adaptation au Climat Méditerranéen : Capable de supporter les étés chauds et secs de Provence, elle est bien adaptée au climat régional.
  2. Résistance aux Maladies et Parasites : La Buckfast est moins vulnérable au varroa et autres parasites, un atout majeur pour la santé des ruches en Provence.
  3. Haute Productivité en Miel : Sa capacité à produire du miel en abondance en fait une solution privilégiée pour les apiculteurs locaux.

Valoriser le Travail des Sélectionneurs pour une Apiculture Durable

Les efforts des sélectionneurs pour adapter l’abeille Buckfast aux besoins spécifiques de la Provence sont essentiels. Grâce à leur travail, les apiculteurs bénéficient de colonies saines et résistantes, mieux adaptées aux contraintes environnementales actuelles. Cette approche scientifique et ciblée contribue à la pérennité de l’apiculture provençale tout en maintenant un niveau de productivité viable tant pour la ruche elle même que pour l’apiculteur malgré la rudesse du climat.

Conclusion : Un Cap réaliste pour l’Apiculture en Provence

La disparition de l’abeille noire en Provence et l’échec de sa conservation nous rappellent l’importance de l’adaptation dans la protection des écosystèmes. La Buckfast s’avère être une alternative pragmatique, soutenue par des recherches et un travail de sélection minutieux. En adoptant cette abeille, l’apiculture provençale s’inscrit dans une perspective durable, en harmonie avec les réalités climatiques et environnementales de la région.

Publié le Laisser un commentaire

Karl Kehrle : Pionnier de l’Apiculture Moderne et Créateur de l’Abeille Buckfast

Frère Adam, dans la station de fécondation qu'il a créée en 1925. Lande de Dartmoor, en Angleterre. (Photo: Abbaye de Buckfast/archive

Introduction

L’histoire de l’apiculture moderne ne serait pas complète sans évoquer Karl Kehrle, aussi connu sous le nom de frère Adam. Né en Allemagne en 1898 et moine au monastère de Buckfast dans le Devon, en Angleterre, frère Adam est célèbre pour son travail novateur dans le domaine de l’élevage d’abeilles. Grâce à lui, l’abeille Buckfast, résistante et prolifique, est aujourd’hui l’une des variétés les plus prisées dans le monde. Cet article retrace son parcours, ses contributions et leur impact sur l’apiculture contemporaine.

Qui est Karl Kehrle, alias frère Adam ?

Karl Kehrle naît en Allemagne, mais sa vie prend un tournant décisif lorsqu’il rejoint l’abbaye de Buckfast à l’âge de 12 ans. En tant que moine, il commence rapidement à s’intéresser à l’apiculture, un domaine encore rudimentaire à l’époque. Dans les années 1910, une épidémie de trachée affecte les colonies locales, poussant frère Adam à chercher une solution. Sa réponse : l’élevage d’une nouvelle race d’abeilles, résistante aux maladies et adaptée au climat britannique.

L’acariose et les ravages sur les colonies d’abeilles

Dans les années 1910, l’apiculture britannique fait face à une crise majeure avec l’apparition de l’acariose, une maladie parasitaire causée par l’acarien Acarapis woodi, qui attaque le système respiratoire des abeilles. Cette maladie dévastatrice entraîne un effondrement rapide des colonies, car les abeilles infectées perdent leur capacité à voler et, finalement, succombent. Le monastère de Buckfast n’échappe pas à cette hécatombe, et c’est précisément cet événement qui pousse frère Adam à explorer des solutions pour développer des abeilles résistantes. En croisant différentes sous-espèces, il parvient à créer la Buckfast, une abeille à la résilience exceptionnelle, particulièrement résistante aux ravages de l’acariose. Cette capacité de résistance aux maladies est l’une des qualités clés qui font de l’abeille Buckfast une des races les plus durables et appréciées dans l’apiculture moderne.

La création de l’abeille Buckfast

Le travail de frère Adam pour créer l’abeille Buckfast débute par un processus minutieux de sélection génétique. Il croise des abeilles italiennes avec d’autres sous-espèces pour obtenir une colonie résiliente, productive et docile. Après des années d’expérimentations, il réussit à créer la Buckfast, une abeille qui présente une meilleure résistance aux maladies et une capacité exceptionnelle de collecte de miel.

L’impact de l’abeille Buckfast dans le monde

Grâce aux efforts de frère Adam, l’abeille Buckfast s’est propagée rapidement, bénéficiant d’une reconnaissance mondiale pour ses qualités. Elle est aujourd’hui largement utilisée dans l’apiculture commerciale et amateur, notamment en raison de sa productivité et de sa douceur. Les apiculteurs apprécient cette abeille pour sa capacité d’adaptation à différents climats et pour sa résistance naturelle à plusieurs maladies, ce qui en fait une option précieuse pour les élevages à grande échelle.

L’Héritage de Frère Adam

Frère Adam publia plusieurs ouvrages, dont “In Search of the Best Strains of Bees”, qui documente ses recherches et ses voyages dans des régions éloignées pour découvrir des espèces d’abeilles rustiques. Son approche scientifique de l’apiculture a inspiré de nombreux apiculteurs et continue d’influencer les pratiques modernes.

L’Évolution des Abeilles Buckfast Aujourd’hui

Aujourd’hui, l’abeille Buckfast continue d’évoluer grâce aux efforts des apiculteurs du monde entier qui perpétuent l’approche scientifique de sélection rigoureuse initiée par frère Adam. Cette race d’abeilles, prisée pour sa productivité, sa docilité et sa résistance, reste au cœur de nombreuses pratiques apicoles modernes, notamment dans les pays à climat varié. De nouvelles générations d’abeilles Buckfast sont sélectionnées pour s’adapter aux défis actuels, tels que le changement climatique et les menaces sanitaires comme le varroa, un parasite redoutable pour les colonies. Les associations apicoles et les éleveurs collaborent pour optimiser les souches Buckfast en fonction des besoins locaux, tout en préservant les qualités fondamentales qui en font une race précieuse. Ainsi, l’abeille Buckfast demeure un modèle d’adaptation et de résilience, perpétuant l’héritage de frère Adam et répondant aux défis croissants de l’apiculture.

Conclusion

Karl Kehrle, ou frère Adam, a révolutionné l’apiculture en créant une race d’abeilles aux qualités exceptionnelles. L’abeille Buckfast est un symbole de persévérance et d’innovation, témoignant de l’impact durable de ses recherches. Pour les passionnés d’apiculture et les professionnels, l’héritage de frère Adam reste une source d’inspiration, montrant l’importance de la sélection génétique pour préserver la santé et la productivité des colonies.

Publié le Laisser un commentaire

On va conclure ?

Un joli couvain bien bombé en fin de saison. Un signe de bonne vitalité pour ces futures abeilles à naître.

Conclure ce soir ? Non mais plutôt à la fin du mois.
L’air de rien il y a deux mois que je n’avais pas trop donné de nouvelles sur les réseaux.

Je dois admettre qu’entre ceux qui racontent qu’il ne faut pas utiliser de cuillère 🥄 en métal pour consommer du miel, ceux qui militent pour une “apiculture punk” 🐔 et ceux qui sont contents de leur sélection avec des cadres secs comme des coups de triques ou ceux qui sont heureux avec leurs cadres de couvain tout plats ou creux. J’ai eu du mal à me motiver 😅

Toutefois il y a aussi tout plein de gens formidables alors me revoilà 😁

Les jolies pluies que nous avons eu ont permis à la sarriette et aux odontites de régaler les filles. Le lierre a tellement bien donné cette année qu’il a même été possible d’en récolter 🤤

Concernant la sarriette j’aurai du positionner des colonies prêtes pour mais je n’ai que deux bras et deux jambes. Difficile d’être de partout 🥱

Alors pour ceux que ça intéresse, les extractions du miel de lavandes, du miel de fleurs et du miel de lierre sont terminées. La mise en pots quand à elle c’est une autre affaire 😗

Pour les moments les miels de lavandes et de lierre sont disponibles. Pour le miel de fleurs il va falloir patienter encore un peu que je termine la mise en pots des deux autres. 🍯

Les demandes de reines fécondées continuent d’affluer en masse si bien qu’à partir d’aujourd’hui il faudra sans doute plus y compter pour 2025. Les réservations d’essaims hivernés avancent également, n’hésitez pas j’ai du stock 😉

Pour conclure, les colonies sont magnifiques et gavées de provisions tout roule pour le mieux. Bientôt il va falloir passer aux travaux d’hiver. Nettoyer, Balayer et compagnie. Que du bonheur… 🥹

À bientôt 🙏 (Des bisous 😘 pour les fatigués mentionnés en début de publication. Vous en avez bien besoin)

Mathieu

P.S : Des photos de la période en vrac 😜

Publié le Laisser un commentaire

L’anecbalie ou supercédure

Anecbalie

Peut-il y avoir plusieurs reines dans une ruche ?

l’anecbalie est un phénomène connu depuis longtemps et pourtant un peu partout, nous pouvons lire ou entendre que nous ne trouverons qu’une seule reine par colonie et pourtant. Même si effectivement la norme est bien celle-ci. Les cas où il est possible d’avoir plusieurs reines dans une même colonie ne sont pas spécialement rares. Ceci est observable notamment en été, en fin de saison.

Y a-t-il a plusieurs cas possibles ?

Oui, il y a plusieurs cas où une colonie peut avoir plusieurs reines. Cependant cette fois-ci, nous ne traiterons pas par exemple des cas où après un essaimage plusieurs reines naissent ou peuvent naitre concomitamment dans une même colonie.

Nous nous intéressons uniquement à un phénomène de remérage, l’anecbalie ou supercédure.

Mais qu’est-ce donc l’anecbalie ?

Il s’agit d’un phénomène naturel décrit et répertorié depuis fort longtemps et pourtant méconnu de beaucoup d’apiculteurs.

Lorsque la colonie fait une supercédure, elle élève une nouvelle reine alors qu’il y a toujours une reine en ponte. Elle le fait lorsque la reine est défaillante et dégage moins de phéromones.

Lorsque la nouvelle reine née, la vieille reine continue sa besogne. La nouvelle reine cohabite avec l’ancienne, même une fois fécondée. Elles peuvent cohabiter ainsi en ponte toutes les deux pendant plusieurs mois, sur le même cadre ou pas, parfois jusqu’au printemps suivant.

Si vous prenez le temps de lire un peu la littérature sur le sujet, vous pourrez vous rendre compte que dans les années 30 il y avait déjà de la sélection en la matière pour tenter de fixer ce caractère dans les colonies.

Ce comportement est-il réellement intéressant ?

Sur le plan biologique, une reine qui serait élevée de la sorte par une colonie très forte pourrait satisfaire les apiculteurs orientés strictement vers la production de miel, A à la condition toutefois de se limiter à une deuxième génération. Nous parlons alors de reine F2.

Sur les génération suivantes, la dégénérescence est-elle que le pourcentage de reines correctes décroit fortement et impacte significativement la production de miel.

Il est assez commun d’entendre chez ceux qui ont déjà observé le phénomène que les colonies qui ont ce comportement auraient une paraisse à l’essaimage importante.

Comme d’habitude la réalité est évidement largement à nuancer. D’une part il ne s’agit pas d’observations faites sur un nombre important de colonies. D’autre part il y a des colonies sur lesquelles on a pu observer le phénomène qui se seront révélées parfaitement essaimeuses ou issues d’un essaimage…

Aussi le moment choisi par les abeilles pour élever une nouvelle reine n’est pas nécessairement propice à des fécondations de qualité. (Absence ou nombre limité de mâles matures, conditions météorologiques défavorables etc…)

Du-coup outre le fait que dans mon exploitation orientée élevage et sélection, une reine F2 (sauf cas très particulier) ne peut pas être conservée. Je ne miserais personnellement pas sur une reine dont on méconnait les conditions d’élevage et de fécondation, même si celle-ci parait sur l’instant avoir une ponte de qualité etc… Ce qui est un minimum pour une jeune reine. Pour ce qui est de la longévité c’est une autre affaire.

Recommandation

Du coup lorsque vous devez changer une reine notamment en fin de saison : Méfiez-vous de ce comportement possible chez certaines colonies.

Sûr de votre fait, vous supprimez la vieille reine marquée pour en introduire une nouvelle sans prêter attention à une nouvelle reine potentielle déjà présente. Peut-être pas encore fécondée et c’est le couac assuré.

Soyez prudents et patients lors de vos introductions.

Autre lecture(s) sur l’anecbalie

http://www.pedigreeapis.org/biblio/artcl/lietar52_2fr.html

Publié le Laisser un commentaire

Je veux des reines par-ci, je veux des reines par là

Introduire reines fécondée en cage

Ici tout va bien. Les reines et les colonies sont magnifiques et il y a du miel à n’en plus finir. Il faudra bien que j’aille le récolter mais cette année les obligations familiales me commandent de remettre ça à un peu plus tard ☺

Les évaluations des nouvelles lignées se poursuivent le matin à la fraiche et je dois dire que malgré ce printemps calamiteux 🤬 et la suite comme on le sait avec du vent toujours du vent et la sécheresse toujours que plus sévère ici. Certaines me ravissent, ne nécessitant aucune espèce d’assistance. Un vrai bonheur comme cette nouvelle lignée d’origine Macédonienne. Grosse compétitrice ici par sa gestion des réserves et sa capacité d’amassage 🥰

Mon ami Rudy Segui m’a d’ailleurs fait le plaisir de me renvoyer une de mes reines vierges inséminée par ses soins ainsi que deux autres croisements de son genpool. J’ai déjà hâte de voir ce que ses filles donneront l’année prochaine. La centaine de filles de sa B58(RCS) sont toujours en test. Une moitié en garrigue et l’autre moitié en plaine 🤓

Voilà pour le petit topo périodique.

Je profite de ce moment installé au bureau pour vous indiquer que vous êtes très nombreux à m’adresser des messages de toute nature pour me commander des reines fécondées pour l’année prochaine et j’en suis flatté.

Toutefois outre l’aspect ingérable d’une telle quantité de messages. Je dois vous dire que le travail de sélection est particulièrement chronophage et qu’il n’est pas compatible avec la transformation de mon exploitation en “usine à reine” pour pouvoir vivre uniquement cette vente.

C’est toujours la vente des essaims hivernés qui fait tourner la boutique. Les réservations sont ouvertes et des commandes arrivent au fur et à mesure. Vous pouvez faire la votre ici 😁

Essaim d’Abeilles Hiverné Buckfast sur 5 cadres Dadant

170,00

Essaim d’abeilles hiverné Buckfast / Origine Frère Adam Disponibilité fin Mars / Avril 2025 Reine marquée hivernée Buckfast / Origine Frère Adam. 2 Cadres de couvain operculé 1 Cadre de couvain ouvert 2 Cadres de nourriture

En stock

Quantité Tarif
11 – 20 165,00
21 – 40 160,00
41 – 100 155,00

Comme je l’ai déjà écrit à certains d’entre vous me demandant des reines pour 2025. Si comme d’habitude mes essaims hivernés sont vendus, je serait disponible pour faire des reines. Sinon, je serai parti faire du miel avec 😅

Concernant la gestion des messages, j’ai installé sur mon site internet un formulaire pour que vous puissiez inscrire votre demande de reines avec la quantité désirée et ça se passe ici.

Reine fécondée Buckfast

Rupture de stock

Vous souhaitez être informé lors de la prochaine disponibilité ? N'hésitez pas à vous incrire

Seules les demandes centralisées sur ce formulaire pourront être traitées. L’objectif étant de gagner énormément de temps et de n’oublier personne 🙂

Je vous mets quelques photos et vidéos prises pendant la période un peu en vrac comme d’hab.

À bientôt 🙏

Mathieu

Publié le Laisser un commentaire

Introduction d’une reine fécondée

Cagettes dans carton d'expédition

Des questions en tête ?

Introduire une reine fécondée quand on débute. Source de questions et de stress inutile pour certains.

Et pourtant c’est tout simple.

Vous venez de recevoir vos reines fécondées et vous ne savez pas bien comment vous y prendre ?

Que ce soit dans le cas de création d’un essaim artificiel ou d’un remplacement de reines, il n’y a rien de sorcier il s’agit grosso-modo de la même opération.

Rien ne presse !

Combien de temps les reines peuvent se conserver ainsi encagées ?

Si d’aventure vous aviez un impératif qui vous empêche d’introduire vos reines une fois reçues, même si idéalement l’introduction doit être réalisée le plus tôt possible après mise en cage. Pas de panique !

En conservant les cages à températures ambiante dans un endroit à l’ombre, (Dans un tiroir par exemple) vous pouvez conserver vos reines fécondées une semaine à compter de leur prélèvement en nuclei avant de les introduire sans problème.

Pas à pas introduire reine fécondée.

Il suffit de suivre sans rien oublier.

Créez votre essaim artificiel ou supprimez la reine à remplacer.
Retirer la languette de sécurité pour que la colonie est accès au candi.
Introduire la cagette entre deux cadres de couvain.
(A l’horizontale, à la verticale peu importe.)
Il est inutile de retirer les accompagnatrices.
Donnez éventuellement un peu de sirop dilué pour occuper les abeilles.
(Personnellement, je ne le fais jamais.)
Vérifiez dans les 2 jours que la reine est bien été libérée.
Si elle ne l’est pas vous pouvez la libérer directement ou si nécéssaire remplacer le candi par un plus souple.
(Attention toutefois à ne pas mettre un candi trop mou dans lequel la reine pourrait se noyer !)
Si des cellules royales sont présentes, vous les retirez bien entendu.
Publié le Laisser un commentaire

Jour de pluie. Enfin !

Scabieuses et herbes sèches avant la pluie

Il était temps. Après le froid, je vent et enfin un début de miellée aussi bien en plaine qu’en garrigue. Maintenant une belle pluie ! 😀

Elle tombe à point nommée pour palier un peu à la sècheresse 😅.

Dans mon secteur les fleurs de lavandes ne sont pas encore ouvertes. Un premier lot de ruches sera déployé cette fin de semaine avec une balance et le reste ne sera déposée qu’une fois que cette miellée aura réellement démarré. Il y aura encore un peu le temps. 🕐

En attendant les colonies sont vraiment jolies et profitent des luzernes, sainfoin et ronces. Culture de melons, pastèques, courgettes notamment chez mon ami Le petit producteur de Mallemort 🙂 pour la plaine et d’un petit je ne sait quoi en garrigue 😅

Les livraisons de reines fécondées se poursuivent à bon rythme. Tout va bien 😊

À bientôt 🙏

Mathieu

Publié le Laisser un commentaire

C’est Joli, mais galère

Reine F1 B58(RCS)

Du vent, du froid. Des mésaventures sur la route.

Alors juste pour le plaisir, quelques jolies choses de ces derniers jours pêle-mêle.

Merci à l’ami Rudy Segui🇨🇵 pour sa souche B58(RCS). Une petite centaine de reines fécondées F1 en test 😉

Merci pour tous vos message de soutient…🙂

Courage à tous avec cette météo de fou 😅

À bientôt

🙏

Mathieu

Publié le Laisser un commentaire

À la bourre

Cellules Royales sorties de l'éleveuse

(Comme d’habitude😅)

Il y avait un petit moment que je n’avais pas fait de publication.

Je dois dire qu’entre les livraisons d’essaims, de miel. Le démarrage de l’atelier d’élevage, la production d’essaims, le passage d’un nouveau permis 🛻 etc je n’ai pas tellement eu le temps 😁

Avec ces belles pluies de Mars 🌧️, les abeilles ont bien profité du romarin pour celles qui étaient en garrigue ou pas loin. Pour la plaine c’est un peu disparate suivant les secteurs notamment. Cependant les réserves sont très belles alors il faut être un peu patient et par endroits les hausses se remplissent bien 🤗

Sans même parler de la “tempête” d’hier 🍃, le vent à un peu gâché les choses et nous sommes passés en partie à côté des fleurs de pommiers.

Concernant les cerisiers, les colonies se sont fait bien jolies dans les vergers de l’ami Clément et ses abeilles et partiront bientôt dans le Gard pour commencer 🙂

Pour ceux qui m’ont commandé des reines 👑, ne vous inquiétez pas, je ne vous ai pas oublié. Je traite les commandes dans leur ordre d’arrivée. Pour cette année je ne prends plus de commandes de reines depuis un moment. Si jamais j’avais du rab, je le ferai savoir dans une publication dédiée. Pour les cellules même chose ne me harcelez pas s’il vous plaît 😅

Un gros merci à Philippe Cassar, Loic Couillaud et tous les autres copains du rucher école de Saint-Cannat Association Apirea qui sont venus avec une belle partie de leurs membres chercher des essaims d’abeilles hivernés. Quand j’ai vu cette délégation, j’ai bien cru que nous n’allions pas nous en sortir 😂 et vous avez gravement assuré 😃👍💪. Merci encore 😘

Merci également à l’excellent Jean-François Rambaud du Le Rucher des Bayles😉 et à tous les autres habitués que je n’ai pas cité. C’est toujours un plaisir de vous recevoir et de partager un moment de convivialité 🙂

À bientôt 🙏

Mathieu

Publié le Laisser un commentaire

Garrigue me voilà

Paysage de garrigue dans le Luberon

Ce matin, transhumance un peu plus au sud d’un petit rucher sur garrigue chez des gens adorables ☺️

Ces quelques caisses qui étaient à l’ombre dans un bois et entourées de prés grillés par le gel vont désormais pouvoir profiter des romarins, argelas et compagnie dès que la douceur sera de retour 😃

En plaine les filles font le plein de pollen de noisetiers et de fausses roquettes quand les températures le permettent. Les premiers amandiers fleurissent tout juste 🌸

Merci également à mon Fréro Nico Paul Bistoufly pour cette belle journée de fonte de cire il y a peu. Un bon moment partagé, ça fait toujours du bien. En principe on se revoit bientôt pour partager un ou deux rucher pour tenter de faire du miel d’acacia🙂

Ici, ce n’est pas le bord de mer, tout va plus doucement pour le moment et c’est cool ainsi. Pas besoin de poudre de perlimpinpin tout va bien 🤗

À bientôt 🙏

Mathieu