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Champs de lavande en Provence : un patrimoine en péril face aux défis économiques et écologiques

champs de lavande Provence

Les champs de lavande en Provence, emblèmes de cette région, rencontrent depuis quelques année des difficultés sans précédent. Confrontés à une baisse des prix et aux parasites, les cultivateurs provençaux voient l’avenir de leurs champs menacé, notamment sur le plateau de Valensole, le plateau d’Albion, et même dans le Luberon. Pourtant, certains contre-exemples, comme la vallée du Rhône et la Drôme, parviennent encore à tirer leur épingle du jeu grâce à des conditions de culture légèrement plus favorables.

Une concurrence accrue et des prix en chute libre

Depuis quelques années, les prix de vente de l’huile essentielle de lavande sont en baisse continue, affectant directement la rentabilité des champs de lavande en Provence. La concurrence vient d’autres régions françaises, comme le Berry, qui bénéficient d’une pluviométrie plus régulière, permettant des coûts de production réduits. En Provence, la sécheresse constitue un handicap pour les producteurs locaux, contraints de gérer des rendements souvent plus faibles avec des coûts de production élevés.

La vallée du Rhône et la Drôme : des zones qui résistent grâce à l’arrosage

Dans ce contexte difficile, des zones comme la vallée du Rhône et la Drôme montrent qu’il est encore possible de maintenir des champs de lavande rentables. Ces régions bénéficient de zones équipées en arrosage, permettant une meilleure résistance aux aléas climatiques et une stabilité de rendement. Ces équipements réduisent la dépendance à la pluviométrie et assurent un rendement stable d’année en année, contrairement à d’autres zones provençales plus sèches.

Champs de lavande Provence. La menace des parasites, notamment la noctuelle

Outre les pressions économiques, les champs de lavande en Provence sont aussi fragilisés par des parasites destructeurs, comme la noctuelle. Ce papillon pond ses œufs sur les plants de lavande, et les larves attaquent les tiges, diminuant la récolte et affectant la qualité de l’huile essentielle. La lutte contre ce parasite représente un coût supplémentaire pour les producteurs, qui doivent trouver des solutions respectueuses de l’environnement tout en maintenant la rentabilité de leurs exploitations.

Arrachages massifs sur les plateaux de Valensole, d’Albion et dans le Luberon

Face aux difficultés économiques et environnementales, les arrachages de champs de lavande sont de plus en plus fréquents sur le plateau de Valensole et le plateau d’Albion, mais aussi dans le Luberon. Ces régions, autrefois célèbres pour leurs vastes champs de lavande, voient aujourd’hui de nombreux producteurs se tourner vers des cultures plus rentables. Le Luberon, qui fait face aux mêmes défis que Valensole et Albion, subit lui aussi une réduction progressive de ses surfaces dédiées à la lavande, un phénomène inquiétant pour l’identité de ces paysages provençaux.

L’avenir des champs de lavande en Provence

Malgré l’attachement de la Provence à cette culture symbolique, les champs de lavande sont confrontés à un avenir incertain. Entre la concurrence des grandes cultures, les parasites comme la noctuelle, et les arrachages dans des zones emblématiques comme Valensole, l’Albion et le Luberon, les défis sont nombreux. Les contre-exemples de la vallée du Rhône et de la Drôme montrent qu’avec des investissements en arrosage, il est possible de surmonter certaines contraintes climatiques.

Malheureusement sur les plateaux l’absence d’eau en abondance comme cela est le cas dans la vallée du Rhône n’est pas compatible avec ce type d’investissements et la préservations des ressources naturelles…

Les champs de lavande en Provence incarnent bien plus qu’une ressource économique : ils représentent un patrimoine et un mode de vie ancrés dans l’histoire locale. Cependant, la survie de cette culture passe par le soutien des pouvoirs publics, des consommateurs, et des initiatives pour préserver et adapter cette tradition à un monde agricole en mutation.

Rien de bien rassurant quand au futur de la production de miel de lavande en Provence…

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L’Abeille Noire de Provence : Une Espèce Disparue

Abeille noire de Provence sur fleurs de fenouil ? Non c'est une Buckfast

Introduction : Une Abeille Historique Qui a Disparu

Autrefois abondante en Provence, l’abeille noire (Apis mellifera mellifera) a disparu de la région dans sa forme pure. Malgré des initiatives telles que le conservatoire de Porquerolles, les efforts pour préserver cette sous-espèce adaptée au climat méditerranéen se sont malheureusement soldés par un échec. Ce constat de disparition a conduit les apiculteurs et les sélectionneurs à s’orienter vers d’autres écotypes comme l’abeille Buckfast, une alternative qui peut être adaptée aux conditions provençales.

Pourquoi l’Abeille Noire de Provence n’a pas Survécu ?

1. Hybridation et Concurrence Génétique

L’abeille noire a subi une hybridation rapide due à la présence d’abeilles importées, qui a dilué sa génétique unique. Aujourd’hui, il est n’est plus possible de retrouver des colonies pures d’abeilles noires en Provence.

L’importation d’abeilles en Provence a commencé au début du XXe siècle, lorsque les apiculteurs ont cherché à introduire des lignées plus productives ou résistantes pour améliorer leur rendement. Cela s’est intensifié dans les années 1950-1970, avec l’essor de l’apiculture moderne et la volonté d’augmenter la production de miel pour répondre à une demande croissante.

La Buckfast a notamment été introduite dans les années 1970-1980 en Provence, reconnue pour sa résistance aux maladies et ses capacités de production de miel élevées. À cette époque, la génétique de l’abeille noire provençale a commencé à se diluer, car les abeilles importées se croisaient avec les colonies locales. Depuis lors, des abeilles italiennes (Apis mellifera ligustica), carnioliennes (Apis mellifera carnica), caucasiennes (Apis mellifera caucasica) et d’autres lignées hybrides sont également devenues courantes dans les ruches de la région.

Ces importations, bien qu’avantageuses pour certains aspects de la production, ont contribué à l’hybridation rapide et au déclin de l’abeille noire provençale, qui a finalement disparu dans sa forme pure.

Pour les profanes en apiculture. Il faut indiquer que les faux-bourdons sont vagabonds. Ils se déplacent de ruches en ruches et sont capables ainsi de parcourir des dizaines de kilomètres. Quand aux reines dont la fécondation à lieu en vol leurs capacités à parcourir de longues distances se passent de commentaires. Par conséquent même si reines et faux bourdons ont dans leur immense majorité tendance à fréquenter des congrégations de mâles proches de leur ruche d’origine (environ 3km) il est absolument illusoire de penser ou croire qu’en Provence maintenir un écotype pur d’abeilles soit possible. A plus forte raison quand celui ou celle qui prétend le faire ne pratique pas d’insémination instrumentale ou ne dispose pas à fortiori d’une ile vierge suffisamment isolée du continent pour le faire…

2. Échec des Initiatives de Préservation, comme le Conservatoire de Porquerolles

En 2004 le conservatoire de Porquerolles a tenté de préserver des populations d’abeilles noires, mais implanter des colonies d’une génétique pure issues du continent était déjà de l’ordre de l’impossible. Les efforts sur le contrôle des métissages et des conditions environnementales peu favorables ont malheureusement conduit à l’échec de cette initiative malgré la volonté et la qualité certaines des acteurs de ce projet.

3. Changements Environnementaux Défavorables

La réduction des habitats naturels, l’usage de pesticides, et les parasites comme le varroa ont contribué à affaiblir les colonies d’abeilles noires.

L’Abeille Noire de Provence Aujourd’hui : Mythe ou Réalité ?

Bien que la disparition de l’abeille noire en Provence soit largement entérinée, certains apiculteurs continuent de penser qu’ils peuvent proposer des abeilles noires « pures ». Cependant, il de notoriété publique qu’il s’agisse pas de véritables lignées d’abeilles noires provençales. En l’absence de méthodes de vérification génétique rigoureuses et dans un contexte où l’hybridation est omniprésente, il est raisonnable de penser que ces apiculteurs sont probablement mal informés quant à la pureté génétique de leurs colonies.

Dans le même esprit il nait ça et là d’autres initiatives de conservation ou préservation de l’abeille noire de Provence qui à l’aune de tout ce que j’ai pu lire ne prennent pas en compte les réalités biologiques et géographiques fondamentales.

L’Abeille Buckfast : Une Alternative Viable pour l’Apiculture Provençale

Face à la disparition de l’abeille noire, de nombreux apiculteurs en Provence se tournent vers notamment l’abeille Buckfast, une lignée croisée pour combiner adaptabilité, résistance et productivité. Sélectionnée par le frère Adam au monastère de Buckfast, certaines lignées spécifiques de cette abeille offre des caractéristiques précieuses pour l’apiculture provençale.

Noiristes contre Buckfasteurs : Une vraie dichotomie ?

Certains apiculteurs défendent une idée un nom à l’instar d’une religion. Les uns prétendant savoir mieux que le voisin ce qui bon.

Il me semble que que les éleveurs, sélectionneurs Buckfast devraient se réjouir qui puissent partout ou cela est et peu être une réalité de l’existence de conservatoires d’ecotypes d’abeilles endémiques et considérer comme de lourdes pertes la disparitions de celles-ci. Dans leur forme pure ces sous-espèces sont précieuses tant ce patrimoine génétique est utile à notre travail.

Il me semble également que les éleveurs, sélectionneurs, défenseur “d’abeilles noires” qui souvent font un travail remarquable quand à la protection et réhabilitation de zones naturelles, devraient prendre acte des réalités comme la plupart des professionnels et amateurs l’on fait. Pour ce qui est de la réhabilitation d’apier et pierre, des ruches en pailles, en roseaux ou en tronc il est certain que initiatives bucoliques plaisent aux badeaux mais en aucun cas il ne s’agit de préservation ou d’un quelconque avenir pour les abeilles.

Pourquoi certaines lignées Buckfast Sont-elles Adaptées à la Provence ?

  1. Adaptation au Climat Méditerranéen : Capable de supporter les étés chauds et secs de Provence, elle est bien adaptée au climat régional.
  2. Résistance aux Maladies et Parasites : La Buckfast est moins vulnérable au varroa et autres parasites, un atout majeur pour la santé des ruches en Provence.
  3. Haute Productivité en Miel : Sa capacité à produire du miel en abondance en fait une solution privilégiée pour les apiculteurs locaux.

Valoriser le Travail des Sélectionneurs pour une Apiculture Durable

Les efforts des sélectionneurs pour adapter l’abeille Buckfast aux besoins spécifiques de la Provence sont essentiels. Grâce à leur travail, les apiculteurs bénéficient de colonies saines et résistantes, mieux adaptées aux contraintes environnementales actuelles. Cette approche scientifique et ciblée contribue à la pérennité de l’apiculture provençale tout en maintenant un niveau de productivité viable tant pour la ruche elle même que pour l’apiculteur malgré la rudesse du climat.

Conclusion : Un Cap réaliste pour l’Apiculture en Provence

La disparition de l’abeille noire en Provence et l’échec de sa conservation nous rappellent l’importance de l’adaptation dans la protection des écosystèmes. La Buckfast s’avère être une alternative pragmatique, soutenue par des recherches et un travail de sélection minutieux. En adoptant cette abeille, l’apiculture provençale s’inscrit dans une perspective durable, en harmonie avec les réalités climatiques et environnementales de la région.

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L’Apiculture en Provence : Un Art de Vivre Authentique

Calament avec des ruches en arrière plan.

L’apiculture en Provence est une tradition ancienne, intimement liée au terroir exceptionnel de la région. Entre champs de lavande, les plaines maraichères et collines couvertes de garrigue, la Provence offre un environnement idéal pour la production de miels de qualité. Toutefois, les caractéristiques uniques du climat méditerranéen influencent la quantité de miel produite par ruche, faisant de chaque récolte un produit précieux et recherché.

Pourquoi l’apiculture en Provence est-elle unique ?

La Provence est réputée pour ses paysages ensoleillés et ses plantes aromatiques, telles que la lavande, le thym et le romarin, qui fournissent aux abeilles un nectar d’une grande richesse. Ce nectar donne aux miels provençaux des saveurs particulièrement aromatiques, en harmonie avec les essences naturelles de la région.

Cependant, la Provence se distingue aussi par des conditions climatiques bien plus sèches que dans d’autres régions apicoles de France. Ces périodes d’aridité affectent la floraison de certaines plantes, réduisant sensiblement la production de nectar, et donc la quantité de miel produite. Malgré cela, les abeilles continuent à créer des miels riches et parfumés, recherchés pour leur qualité exceptionnelle.

Les différents types de miel en Provence

La diversité florale de la Provence permet de produire plusieurs types de miel, chacun reflétant les spécificités de la flore locale :

  • Miel de Lavande : Un des produits les plus emblématiques de la région, avec ses notes florales subtiles et sa texture crémeuse. Le miel de lavande est apprécié pour son goût raffiné et ses propriétés apaisantes.
  • Miel de Fleurs : Produit dans les secteurs bénéficiant des bienfaits des cours d’eau tel que la Durance, le Rhône, La Cèze etc… La abeilles y butinent les fleurs des prés, des haies, des vergers et cultures maraichères.
  • Miel de Garrigue : Provenant des plantes sauvages comme le thym, le romarin et la sarriette, ce miel présente des arômes plus intenses et épicés, évoquant les herbes typiques de la Provence.
  • Miel de Romarin : Une merveille au goût très subtil et doux que les abeilles produisent parfois sur la cote bleue et dans les Alpilles. Quelquefois nous avons aussi la chance d’en faire dans le Luberon.
  • Miel de Bruyère Blanche : Cette plante prospérant sur les sols siliceux. C’est dans le var que ce miel délicieux aux allures de caramel est produit.
  • Miel de Montagne : Produit dans les zones plus élevées des Alpes-de-Haute-Provence, ce miel est plus robuste, avec des saveurs plus profondes et boisées.

Etc…

Les pratiques d’apiculture durable en Provence

Face aux défis environnementaux, les apiculteurs provençaux adoptent de plus en plus des pratiques durables et respectueuses de la biodiversité. Pour leur cheptel certains optent enfin pour une sélection d’abeilles adaptées à provence et sonclimat si exigeant, s’éloignant ainsi des abeilles “industrielles” évitant ainsi l’usage de nourrissement et autres compléments alimentaires.

Les pratiques d’apiculture durable favorisent également la pollinisation des cultures locales, essentielles à l’agriculture provençale. Les abeilles contribuent à la production de fruits comme les amandes et les cerises, tout en garantissant la santé des écosystèmes locaux et un rythme de travail raisonnable pour l’apiculteur.

L’importance de la pollinisation

En plus de produire du miel, les abeilles jouent un rôle crucial dans la pollinisation des cultures agricoles en Provence. Leur travail permet d’améliorer la qualité et la quantité de nombreuses récoltes, tout en préservant la biodiversité des paysages méditerranéens. Les apiculteurs provençaux œuvrent activement pour protéger ces précieux insectes face aux menaces que sont varroa destructor, le changement climatique et les frelons asiatiques.

Visiter une exploitation apicole en Provence

De nombreuses exploitations apicoles en Provence accueillent des visiteurs pour faire découvrir l’univers fascinant des abeilles et la fabrication du miel. Vous pourrez y déguster des miels authentiques et comprendre les étapes de production, tout en découvrant les défis spécifiques de l’apiculture dans cette région.

Travaillant seul sur l’exploitation au moment ou j’écris ces lignes il n’est matériellement pas possible de faire cela chez moi. toutefois j’envisage d’organiser une ou deux journée découvertes par an à des dates précises. Le cas échéant il sera possible de s’y inscrire via la boutique en ligne.

Conclusion

L’apiculture en Provence allie traditions anciennes et pratiques modernes pour produire des miels d’une grande qualité. Bien que les conditions climatiques puissent influencer la production, cela renforce la rareté et la valeur de ces produits uniques. Soutenir les apiculteurs locaux permet de profiter de miels savoureux tout en contribuant à la protection des abeilles et à la préservation des écosystèmes provençaux.

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On va conclure ?

Un joli couvain bien bombé en fin de saison. Un signe de bonne vitalité pour ces futures abeilles à naître.

Conclure ce soir ? Non mais plutôt à la fin du mois.
L’air de rien il y a deux mois que je n’avais pas trop donné de nouvelles sur les réseaux.

Je dois admettre qu’entre ceux qui racontent qu’il ne faut pas utiliser de cuillère 🥄 en métal pour consommer du miel, ceux qui militent pour une “apiculture punk” 🐔 et ceux qui sont contents de leur sélection avec des cadres secs comme des coups de triques ou ceux qui sont heureux avec leurs cadres de couvain tout plats ou creux. J’ai eu du mal à me motiver 😅

Toutefois il y a aussi tout plein de gens formidables alors me revoilà 😁

Les jolies pluies que nous avons eu ont permis à la sarriette et aux odontites de régaler les filles. Le lierre a tellement bien donné cette année qu’il a même été possible d’en récolter 🤤

Concernant la sarriette j’aurai du positionner des colonies prêtes pour mais je n’ai que deux bras et deux jambes. Difficile d’être de partout 🥱

Alors pour ceux que ça intéresse, les extractions du miel de lavandes, du miel de fleurs et du miel de lierre sont terminées. La mise en pots quand à elle c’est une autre affaire 😗

Pour les moments les miels de lavandes et de lierre sont disponibles. Pour le miel de fleurs il va falloir patienter encore un peu que je termine la mise en pots des deux autres. 🍯

Les demandes de reines fécondées continuent d’affluer en masse si bien qu’à partir d’aujourd’hui il faudra sans doute plus y compter pour 2025. Les réservations d’essaims hivernés avancent également, n’hésitez pas j’ai du stock 😉

Pour conclure, les colonies sont magnifiques et gavées de provisions tout roule pour le mieux. Bientôt il va falloir passer aux travaux d’hiver. Nettoyer, Balayer et compagnie. Que du bonheur… 🥹

À bientôt 🙏 (Des bisous 😘 pour les fatigués mentionnés en début de publication. Vous en avez bien besoin)

Mathieu

P.S : Des photos de la période en vrac 😜

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Jour de pluie. Enfin !

Scabieuses et herbes sèches avant la pluie

Il était temps. Après le froid, je vent et enfin un début de miellée aussi bien en plaine qu’en garrigue. Maintenant une belle pluie ! 😀

Elle tombe à point nommée pour palier un peu à la sècheresse 😅.

Dans mon secteur les fleurs de lavandes ne sont pas encore ouvertes. Un premier lot de ruches sera déployé cette fin de semaine avec une balance et le reste ne sera déposée qu’une fois que cette miellée aura réellement démarré. Il y aura encore un peu le temps. 🕐

En attendant les colonies sont vraiment jolies et profitent des luzernes, sainfoin et ronces. Culture de melons, pastèques, courgettes notamment chez mon ami Le petit producteur de Mallemort 🙂 pour la plaine et d’un petit je ne sait quoi en garrigue 😅

Les livraisons de reines fécondées se poursuivent à bon rythme. Tout va bien 😊

À bientôt 🙏

Mathieu

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C’est Joli, mais galère

Reine F1 B58(RCS)

Du vent, du froid. Des mésaventures sur la route.

Alors juste pour le plaisir, quelques jolies choses de ces derniers jours pêle-mêle.

Merci à l’ami Rudy Segui🇨🇵 pour sa souche B58(RCS). Une petite centaine de reines fécondées F1 en test 😉

Merci pour tous vos message de soutient…🙂

Courage à tous avec cette météo de fou 😅

À bientôt

🙏

Mathieu

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À la bourre

Cellules Royales sorties de l'éleveuse

(Comme d’habitude😅)

Il y avait un petit moment que je n’avais pas fait de publication.

Je dois dire qu’entre les livraisons d’essaims, de miel. Le démarrage de l’atelier d’élevage, la production d’essaims, le passage d’un nouveau permis 🛻 etc je n’ai pas tellement eu le temps 😁

Avec ces belles pluies de Mars 🌧️, les abeilles ont bien profité du romarin pour celles qui étaient en garrigue ou pas loin. Pour la plaine c’est un peu disparate suivant les secteurs notamment. Cependant les réserves sont très belles alors il faut être un peu patient et par endroits les hausses se remplissent bien 🤗

Sans même parler de la “tempête” d’hier 🍃, le vent à un peu gâché les choses et nous sommes passés en partie à côté des fleurs de pommiers.

Concernant les cerisiers, les colonies se sont fait bien jolies dans les vergers de l’ami Clément et ses abeilles et partiront bientôt dans le Gard pour commencer 🙂

Pour ceux qui m’ont commandé des reines 👑, ne vous inquiétez pas, je ne vous ai pas oublié. Je traite les commandes dans leur ordre d’arrivée. Pour cette année je ne prends plus de commandes de reines depuis un moment. Si jamais j’avais du rab, je le ferai savoir dans une publication dédiée. Pour les cellules même chose ne me harcelez pas s’il vous plaît 😅

Un gros merci à Philippe Cassar, Loic Couillaud et tous les autres copains du rucher école de Saint-Cannat Association Apirea qui sont venus avec une belle partie de leurs membres chercher des essaims d’abeilles hivernés. Quand j’ai vu cette délégation, j’ai bien cru que nous n’allions pas nous en sortir 😂 et vous avez gravement assuré 😃👍💪. Merci encore 😘

Merci également à l’excellent Jean-François Rambaud du Le Rucher des Bayles😉 et à tous les autres habitués que je n’ai pas cité. C’est toujours un plaisir de vous recevoir et de partager un moment de convivialité 🙂

À bientôt 🙏

Mathieu

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Garrigue me voilà

Paysage de garrigue dans le Luberon

Ce matin, transhumance un peu plus au sud d’un petit rucher sur garrigue chez des gens adorables ☺️

Ces quelques caisses qui étaient à l’ombre dans un bois et entourées de prés grillés par le gel vont désormais pouvoir profiter des romarins, argelas et compagnie dès que la douceur sera de retour 😃

En plaine les filles font le plein de pollen de noisetiers et de fausses roquettes quand les températures le permettent. Les premiers amandiers fleurissent tout juste 🌸

Merci également à mon Fréro Nico Paul Bistoufly pour cette belle journée de fonte de cire il y a peu. Un bon moment partagé, ça fait toujours du bien. En principe on se revoit bientôt pour partager un ou deux rucher pour tenter de faire du miel d’acacia🙂

Ici, ce n’est pas le bord de mer, tout va plus doucement pour le moment et c’est cool ainsi. Pas besoin de poudre de perlimpinpin tout va bien 🤗

À bientôt 🙏

Mathieu