Décidément ce printemps, ici ce n’est pas la fête du miel. Les populations des ruches sont magnifiques mais le sol de notre belle Provence est très sec. Les deux passages de pluie n’y changent pas grand chose. Que ce soit en garrigue ou en plaine, c’est ainsi il faut faire avec Ces conditions rudes pour les colonies sont à bien y réfléchir idéales pour prendre le temps de les évaluer, de les comparer . Au final il y a bien de la génétique qui sort son épingle du jeu qui fera sa petite hausse de moyenne de production en attendant les lavandes sans sourciller, absolument stable et douce Avec le temps, je crois bien que c’est le travail de sélection et d’élevage qui me passionne le plus. En la matière le champ des possibles est considérable. C’est un travail exigeant, méticuleux, mais particulièrement intéressant.C’est dans cette voie que je pense orienter en très grande partie ma petite exploitation Pendant que je pense à tous ça et organise les projets a long terme, les filles travaillent sur les cornouillers et nos acacias locaux quand le vent se calme . Les aubépines sont arrivées au bout de leur floraison et la plupart des fleurs des prés font désormais leurs graines.L’élevage de reines bat sont plein et je laisse de côté les éleveuses orphelines pour des éleveuses plateau cloake 2×6 cadres. Continue à préparer les essaims et d’introduire en reines vierges uniquement…Il faut cette semaine que je plante les arbres à miel (tetradium daniellii) que m’a offert mon ami Nico Paul Bistoufly. Si vous avez un arbre à planter, n’hésitez pas à faire le choix de cette essence pour aider nos avettes en saison estivale, là où elles en ont le plus besoin J’espère que l’acacia donne bien chez lui et que les ruches que je lui est confié en profitent à fond